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That's What Friends Are For (Mila)

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A. Blue-Lennon Fitzgerald
A. Blue-Lennon Fitzgerald

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Messages : 351
Date d'inscription : 26/06/2012


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MessageSujet: That's What Friends Are For (Mila) That's What Friends Are For (Mila) EmptyMer 21 Juin - 16:14

Friendship is the hardest thin in the world to explain.
It’s not something you learn in school
But if you haven’t learned the meaning of friendship
You really haven’t learned anything.

Deux jours de congés. Un week-end entier éloignée du commissariat. Elle n’arrive pas à se souvenir à quand remonte un tel miracle. Assise derrière son bureau, elle ne cesse de relire en boucle les messages de Logan lui faisant part de la nouvelle. Egalement absent pour le week-end, il avait réussi à lui décrocher le même traitement de faveur. Rêveuse, elle pense à ce qu’il doit être entrain de faire à cette heure-ci tandis qu’elle attend sagement 15 heures. Heure à laquelle son week-end débute officiellement. Un sourire se loge sur ses lèvres tandis qu’elle passe au message suivant, égoïstement satisfaite qu’il n’est pas pris ce week-end pour le passer avec sa femme mais avec des amis à camper. Elle ne devrait pas s’en réjouir mais c’est plus fort qu’elle, de même qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de faire sa curieuse, de l’interroger discrètement sur ses intentions pour son week-end. L’alarme qu’elle avait installée sur son téléphone, lui indique finalement 15 heures et la tire de ses pensées. Elle se dépêche de passer par les vestiaires pour récupérer ses affaires de sport qui ont bien besoin de passer à la machine à laver. Son casque de moto sous le bras, elle franchit les portes du commissariat en adressant un large signe de la main à son supérieur qui se contente de lever les yeux au ciel devant tellement d’exubérance.

Arrivée à son appartement qu’elle partage depuis plus de six mois avec Matthew, elle s’affale sur le canapé, heureuse de pouvoir profiter de la tranquillité de l’habitation. Epuisée, elle ne tarde pas à s’assoupir. Elle ne se réveille que bien plus tard, légèrement en sueur, lorsqu’elle entend la porte d’entrée claquée. Ensuquée, elle cligne légèrement des paupières, aveuglée par la lumière qui filtre encore à travers les fenêtres. Matthew dépose le sac chargé de courses sur le comptoir tandis qu’elle reprend ses esprits. Il vient ensuite planter un baiser chaste sur son front en guise de bonjour, tandis qu’elle ferme un instant les yeux afin de profiter pleinement de cette sensation. « Alors, bien dormi ? » commence-t-il tout en retournant dans la cuisine pour déballer les courses. Elle hoche la tête en guise de réponse et le suit, s’asseyant sur un des tabourets et s’accoude au comptoir, l’observant se mettre à la tâche. « Je crois que j’en avais bien besoin. Mais quelle heure est-il ? » demande-t-elle ayant complètement perdu la notion du temps. Elle ne peut s’empêcher de parcourir son corps de ses yeux et jusqu’à son postérieur tandis qu’il lui tourne le dos, ajoutant pâtes et autres conserves dans les placards du dessus. Elle détourne rapidement son regard, lorsqu’il lui fait à nouveau face. « Il doit être presque six heures. Tu manges avec moi ce soir ? Je pourrais nous cuisiner un petit quelque chose. » Six heures déjà, il lui reste un peu plus d’une heure pour être devant chez Mila, pizza à la main. Elle hoche la tête de gauche à droite en signe de négation. « Pas ce soir Matt. Je suis désolée, j’ai déjà quelque chose de prévue avec une amie. Mais j’ai le week-end entier, cette fois. » Il hausse les épaules, masquant sa déception. Elle se lève et dépose un baiser sur sa joue. « Bon allez je file sous la douche » Joignant le geste à la parole, elle s'empare de son téléphone et passe par sa chambre afin de récupérer des vêtements propres.

Sous la douche, elle lâche enfin la pression. Elle laisse ce mal-être qu’elle retient depuis des semaines s’échapper à travers ses larmes. Son cœur se serre, douloureux. Elle a l’impression de perdre pied, de se noyer et que personne n’est là pour la sauver. Elle n’a plus de bouée auquel se rattacher. Elle ne s’est pas réellement pourquoi elle pleure en cet instant, elle est juste perdue, confuse et pleurer lui fait du bien. Ces derniers mois ont été éprouvant. Depuis la mort de sa mère, elle n’a toujours pas réussi à verser une larme pour elle, trop en colère de ne pas avoir réussi à renouer avec elle. Elle se sent ronger par la culpabilité, elle a l’impression d’avoir laissé tomber, de ne pas s’être suffisamment battue pour gagner son amour, son respect. Elle se laisse glisser le long de la paroi de la douche, ses jambes flageolantes et l’eau la réconfortant de sa chaleur envoutante. Malgré ses proches toujours là pour elle, elle ressent à nouveau ce sentiment d’abandon qui lui colle à la peau depuis son adolescence, depuis qu’elle a perdu son père et qu’elle a rejoint l’affreuse famille Monroe. Il n’existe pas meilleur environnement pour perdre toute confiance en soi. Comme à l’adolescence, elle se sent à nouveau tirer vers les abysses, elle a besoin de boire pour tout oublier. Ce soir, elle a cruellement besoin de Ludmila et de cet accord mutuel qu’elles ont passés silencieusement il y a plusieurs années de cela. Une nuit, une soirée ou tout est permis. Sans jugement. Simplement une soirée hors du temps pour décompresser, se laisser aller dans les bras d’inconnus. C’est à cet instant que Maxyne réalise que Mila est en fait un pilier dans sa vie, une des personnes qui la connait le mieux et qui a toujours été là pour elle, même dans ses pires moments, surtout dans ses pires moments. Alors ce soir, elle oublie tout. Tous les hommes de sa vie, Logan, Matthew et même son ex Alec qui a laissé une trace indélébile sur sa peau. Ce soir, ils peuvent tous aller se faire voir. Matthew tambourine derrière la porte. « Hey Max, ça va ?! Ca fait un moment que tu es là-dedans ?! » Elle renifle, essuie ses larmes sur son visage qui se mêlent aux gouttes d’eau. Elle se relève consciente qu’elle doit se reprendre en main et lui assure qu’elle sort d’un instant à l’autre.

Pizza à la main et bouteille de tequila dans son sac à dos, Maxyne remonte tranquillement l’allée qui mène à la résidence de Ludmila. Arrivée devant le portail de la grande bâtisse de Triangle Platinium, Maxyne envoie un message à son amie pour lui signifier sa présence après avoir vérifié l’heure. Elle a réussi à rattraper le temps perdu sous la douche et n’avoir qu’un quart d’heure de retard. Apercevant son amie sur son balcon, elle lui fait un signe de sa main libre avant que cette dernière ne lui ouvre, la laissant entrer dans la résidence sécurisée. Sur le trajet qui mène à l’appartement de son amie, Maxyne ne peut s’empêcher d’observer son environnement, dubitative. Il n’est pas arrivé le jour où elle pourra s’offrir un appartement dans un tel endroit, surtout avec son salaire de flic. Arrivée à l’étage où loge Mila, Maxyne aperçoit son amie sur le pas de sa porte prête à l’attendre. Elle la rejoint rapidement sourire aux lèvres. « Salut ma belle ! Prête à faire la fête ce soir ? » L’air enjouée, peut-être légèrement forcée, Maxyne entre dans l’appartement de son amie qui s’efface pour la laisser passer. Elle dépose la pizza sur la table basse dégagée pour l’occasion avant d’aller embrasser son amie. « Je l’ai prise avec un supplément fromage comme tu les aimes » ajoute-t-elle, taquine. Un sourire mutin apparait sur ses lèvres rosées, elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille, tandis que Stark, le petit chien de Gabriel, lui souhaite à son tour la bienvenue. Déposant son sac à dos sur le sol, elle en sort avec enthousiasme sa bouteille de Tequila et la brandit fièrement. « Et ce soir notre poison se nomme Tequila » Elle laisse échapper un petit rire. Elle se rend compte qu’elle parle trop et trop vite, bien qu’elle soit excitée de passer la soirée avec son acolyte, elle se sent aussi très nerveuse. Elle sait que jamais Mila ne la jugera, mais elle sent que cette fois elles ne sont pas dans le même état d’esprit. Mila a Gabriel, elle n’a pas besoin de cette soirée comme Maxyne, elle n’a pas besoin d’oublier sa vie, son mal-être. « Ah zut, j’ai oublié les citrons ! Tu en aurais par hasard ?! Sinon tant pis on fera sans. » Elle hausse légèrement les épaules avant de se laisser choir dans le canapé. Elle consulte un instant ses messages en se mordillant la lèvre inférieure tandis que Mila s’absente dans la cuisine pour récupérer des verres. « Alors comment ça se passe avec Gabriel ? Vous filez enfin le parfait amour ? Depuis le temps que vous vous tournez autour » Elle s’amuse à titiller son amie. Maxyne a toujours été franche et depuis le début, elle a su que ces deux-là étaient fait l’un pour l’autre, ne se privant pas de l’affirmer. Dommage qu’ils aient mis autant de temps à le réaliser, mais au final leur histoire n’en est que plus belle. Et Maxyne, c’est tout ce qu’elle souhaite, une histoire comme la leur, où elle se sentirait aimer, plus que tout au monde…
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MessageSujet: Re: That's What Friends Are For (Mila) That's What Friends Are For (Mila) EmptyMer 21 Juin - 16:14

Les pieds claquant sur le sol du bitume, la jeune Ludmila déambulait dans les rues de la ville, pour rejoindre son appartement quelques mètres plus loin. Une partie de la journée, elle avait été en rendez-vous avec le responsable de l'association qu'elle finançait à Los Angeles grâce à l'argent de sa fondation. Longuement, ils avaient discuté du projet qu'ils avaient en commun, constituant à mettre en place un centre d'hébergement pour les jeunes dans ce besoin. Ces adolescents sans famille, n'ayant personne sur qui compter ou tout ceux se retrouvant dans des situations compliquées. Tous les jeunes de la ville n'étaient pas comme elle, elle était une privilégiée, une chanceuse parmi une majorité de non-privilégiées. Tous ne pouvaient pas se permettre de dépenser des milliers de dollars en vêtements, partir à l'autre bout du monde sur un coup de tête grâce à un jet-privé à disposition. Elle était une petite fille gâtée, une princesse vivant dans un monde doré, elle s'en rendait compte tous les jours. Mais elle avait cessé d'être cette arrogante, un peu hautaine avec tous les autres autour d'elle. Parfois, son visage de garce réapparaissait, car elle ne pouvait pas être parfaite, elle avait de nombreux défauts, souvent difficiles à supporter pour son entourage. Sauf qu'à côté, elle s'était ouverte sur ce monde extérieur, sur tout ce que ses yeux ne voulaient pas voir auparavant. Elle n'était plus la même que quelques mois auparavant. La présence de Gabriel avec elle contribuait aussi à la rendre meilleure. Il avait cette influence si positive sur sa vision des choses qu'il l'aidait à être une autre personne. Une femme plus appréciable. Le chemin qu'elle avait réussi à parcourir en peu de temps la rendait fière. Elle était bien plus occupée qu'elle ne pouvait l'être par le passé. Elle se transformait en une sorte de femmes d'affaires, devenant le portrait craché de son père. Finalement elle qui pendant si longtemps n'avait pas accepté le statut de Charles, était en train de se transformer en son sosie. Un parfait clone de cet homme qui l'avait élevé, dont elle portait le nom. Elle était une Alexander et cela apportait certaines responsabilités. Surtout maintenant qu'elle voulait renvoyer une image différente d'elle-même. Elle ne pouvait plus se permettre d'être mal-vue, d'être prise pour une mauvaise graine sortant chaque soir dans les boîtes de nuit de la ville en compagnie de ses amis. Elle continuait à sortir, à s'amuser très souvent, chaque fois qu'elle le pouvait, mais si avant elle se fichait totalement de ce que l'on pouvait écrire sur elle, ce n'était plus le cas à présent. Elle ne voulait pas que sa fondation soit victime de son ancienne mauvaise réputation. Mettant la main dans sa poche, elle attrapa son paquet de cigarettes, s'arrêtant quelques secondes pour s'en allumer une qu'elle porta à ses lèvres. Elle marchait sans vraiment observer ce qui pouvait se passer autour d'elle.  Elle était dans ses pensées, se concentrant sur tout ce qui avait pu se dire durant son rendez-vous de l'après-midi. Jour après jour, elle en apprenait davantage, elle qui de base ne connaissait rien à ces milieux. Certains aspects restaient plus ou moins obscurs pour elle, quand il s'agissait de droit mais quand elle allait à la rencontre des jeunes lui faisant part de leurs problèmes, elle comprenait chacun des tourments les traversant. Chacun de leur doute, chaque plaie laissant des traces indélébiles dans leur esprit, elle avait l'impression de pouvoir les cerner. S'arrêtant devant sa résidence, elle franchit la porte, saluant le portier avant de monter à l'étage pour rejoindre son loft. Arrivée devant chez elle, elle passa fouilla dans son sac pendant un instant, à la recherche de ses clés, cachées tout au fond de celui-ci. Quand elle pénétra à l'intérieur de l'appartement, elle entendit les petits jappements de Stark qui vint l'accueillir joyeusement en sautillant devant elle. Elle lui caressa le museau, un petit sourire pendu sur les lèvres. « Coucou toi », dit-elle, en continuant de le cajoler un peu. Puis elle retira ses chaussures, déposa toutes ses affaires sur le canapé. Elle n'attendit pas plus avant de se rendre dans la salle de bain pour se préparer. Elle était levée depuis le début de la matinée, alors elle méritait un peu de repos pour se détendre. Pour décontracter ses muscles. Elle se glissa dans la baignoire, mettant de la musique en fond sonore pendant qu'elle profitait de son bain. Même si elle le voulait, elle était incapable de décrocher complètement. Elle garda son téléphone dans les mains, surfant sur internet. Ses yeux s'arrêtèrent sur un article avec des photos d'elle en compagnie de Gabriel, le week-end précédent à la sortie d'un restaurant, tous les deux une cigarette à la main. Elle rigola légèrement, étonnée qu'on puisse continuer de s'intéresser à sa vie privée qui pour le coup n'avait rien d'exceptionnel. Ils n'avaient fait qu'aller manger tous les deux quelque part, ils n'étaient pas des célébrités ou des stars, ils n'étaient qu'un couple discutant avec un inconnu en profitant du temps qu'ils avaient ensemble. Elle se doutait assez bien de la réaction de Gabriel quand elle lui montrerait, mais en tant que chef de la sécurité de son père, il était habitué à toutes ces choses. Charles Alexander était un milliardaire connu et reconnu pour son travail, il attirait les regards et sa famille aussi. C'était la réalité. Constatant que le temps s'écoulait et qu'elle n'était toujours pas prête, elle sortit de son bain, serrant une serviette autour de sa taille. Pendant plusieurs minutes, elle se maquilla légèrement, avant de se vêtir d'un jean basique et d'un top sophistiqué. Elle n'avait pas de dîners officiels ou de galas l'obligeant à s'habiller de manière chic. Juste une soirée hors du temps avec Maxyne, comme elles le faisaient souvent depuis qu'elles se connaissaient. Ensemble, elles avaient affronté presque toutes les étapes de leur existence. Elle avait toujours considéré la jeune femme comme une personne essentielle à son existence, un pilier l'aidant à garder l'équilibre quand tout son univers était chancelant. Longtemps, son amie avait été sa lumière lui traçant un chemin dans la nuit. Une alliée pour lutter contre l'adversité. Quand bien même, la jeune Coleman était plus jeune qu'elle, elle avait toujours été plus sage qu'elle. Mais pour autant, elle ne l'avait jamais jugé, même quand ses vices prenaient le contrôle de sa vie. Toujours présente, Maxyne ne l'avait pas abandonné, elle avait été à ses côtés quand Ludmila avait honte de son propre reflet dans la glace, elle l'avait soutenu. D'une certaine façon, elle était sa confidente, une petite soeur peut-être. Sans elle, les choses auraient sûrement tourné différemment pour elle. L'idée de passer plusieurs heures avec elle la rendait heureuse. Cela faisait plusieurs semaines qu'elles n'avaient pas pu se retrouver pour discuter, pour reprendre ce rituel qu'elles avaient depuis l'adolescente. Une nuit sans aucun jugement, loin de tout et pour tout oublier. Même si pour une fois la jeune brune n'avait rien à oublier. Etrangement, le cours de son existence était calme et il n'y avait pas de problèmes qu'elle désirait faire disparaître de son esprit. Tout allait bien pour elle. Et c'était plus qu'agréable. Presque prête, elle jeta un dernier coup d'oeil dans la glace, avant d'aller se poser sur le balcon pour observer la vue que son appartement lui offrait sur toute la ville. Ce paysage était parfait à n'importe quelle heure de la journée. Le matin pour le petit déjeuner, en pleine journée avec le soleil, le soir pour profiter des étoiles. En bas elle aperçut Maxyne et pour qu'elle n'ait pas besoin de sonner, elle alla ouvrir le portail afin qu'elle puisse rentrer. Elle n'attendit pas plus longtemps avant d'aller se poster devant la porte pour l'attendre. Quand elle la vit apparaître devant ses yeux, elle lui adressa un grand sourire, un air enjoué dessiné sur les traits de son visage. « Toujours prête à faire la fête tu me connais ! Je ne refuse jamais une soirée.  », s'exclama-t-elle, lui faisant un petit clin d'oeil. Elle la laissa rentrer à l'intérieur de chez elle, suivant la policière jusque dans la salle. Elle pouvait déjà sentir l'odeur succulente de la pizza, son péché mignon, surtout quand elles étaient avec un supplément fromage comme son amie avait pris le soin d'apporter. « Tu es merveilleuse. Tu as pris les meilleures ! J'ai de la glace dans le congélateur aussi. », répondit-elle, d'un ton enjoué, n'ayant aucun problème à dévoiler sa gourmandise. Fréquemment, elle se transformait en ogre affamé, capable d'avaler les mets les plus gras possibles sans difficulté. Amusée elle regarda Stark en train de faire la fête à Maxyne, heureux d'avoir une nouvelle amie de qui il pourrait obtenir des caresses toute la soirée. Elle regarda la bouteille que la brune brandissait avec fierté, continuant de sourire. Elle s'était calmée sur de nombreux points, mais elle continuait d'avoir un certain penchant pour les boissons alcoolisées. Et les soirées avec la jolie jeune femme étaient l'occasion rêvée pour s'amuser sans penser au lendemain. Elle n'avait pas besoin de faire le vide dans sa tête, mais elle ne disait pas non à quelques verres de tequila. « Ah cette chère Tequila ! Ne t'inquiètes pas pour les citrons, je dois en avoir quelques uns, pas besoin de faire sans, on est sauvé ! » , répliqua-t-elle, se dirigeant vers la cuisine pour récupérer tout ce dont elle avait besoin. Dans le placard elle récupéra les verres puis deux citrons qu'elle rapporta pour les poser sur la table basse de la salle. Entendant la remarque de Maxyne sur Gabriel et elle, un petit rire s'échappa de sa gorge. La brune était bien l'une des seules qui depuis le début croyait en leur couple. Elle n'était pas comme tout ceux les ayant dénigré, ou faisant des remarques désagréables sur eux. Au contraire, elle était heureuse pour eux et cela était plus que plaisant pour Ludmila. Au moins, elle se sentait soutenue. « Toujours le parfait amour et ça se passe très bien. Il revient demain matin pour qu'on passe le week-end tous les deux. Pour le moment il est à New-York avec mon père. D'ailleurs j'ai trouvé des photos de nous deux sur internet, ça m'a fait rire   », répondit-elle, sortant son téléphone pour les montrer à Maxyne en rigolant. Après des mois à se faire du mal, à se déchirer, ils avaient enfin trouvé la stabilité et l'équilibre dont ils avaient besoin. Ils étaient heureux, amoureux, et c'était précieux. Elle espérait qu'un jour, sa partenaire de soirée puisse connaître la même chose. « Et toi alors ? Tu fais fondre tous les hommes du commissariat je pense. » , demanda-t-elle, les yeux tournés vers elle avant de leur servir deux verres de tequila pour démarrer la soirée.
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